La Vie est un travail photographique réalisé dans les rues de Buenos Aires qui prend la quotidienneté des passants, au moment qu’ils traversent des rayons de lumière provenant du reflet du soleil des bâtiments miroitants. Que ce soit dans une lumière presque irréelle ou dans une lumière tamisée, l'accent est mis sur les mécanismes de l'attention visuelle sélective.
La Vie a été faite en prenant un type de lumière qui existe dans nos villes postmodernes, mais qui n’est pas aperçu par ceux qui traversent les rues,

absents dans leur esprit, perdus dans leurs propres pensées. Pour voir ce qui existe sur ce qui «n'existe pas» ou où «il n'y a rien à voir», avec une étrangeté inquiétante qui défie la probabilité de ces moments éphémères. Pour sa production aucunes flashes cachés, mis en scène, ni de la manipulation numérique a été utilisé . Tout cela afin de souligner les multiples univers qui vivent dans le même espace familial, mais en décalage. Prouver que chaque image n'est rien de plus qu'une projection mentale.